En association avec l'APJC, autour de l'exposition LIBERTE EGALITE FIERTES: aborder les LGBTQIA+, une série d'actions et de propositions pour sensibiliser à la question de l'orientation sexuelle et/ou affective.

Le gouvernement s'est doté d'un Plan national pour l'égalité des droits, contre la haine et les discriminations anti-LGBT+. Il repose sur quatre axes : la reconnaissance des droits des personnes LGBT+ ; le renforcement de leur accès aux droits ; la lutte contre la haine anti-LGBT+ et l’amélioration de la vie quotidienne des personnes LGBT+.

Au sein de l'école, les membre de L’éducation nationale ont pour mission de prévenir toutes les manifestations d’homophobie et de transphobie au sein des établissements scolaires et de veiller à l’inclusion des élèves LGBTI+.

Qu'est ce que c'est les LGBTQIA+?

Le sigle LGBTQIA+ recouvre les termes suivants : Lesbienne, Gay, Bisexuel·le, Trans*, Queer et Intersexe et Asexuel·le ou Aromantique. Tous ces termes sont importants puisque nommer, c’est faire exister. C’est permettre à une réalité d’être conçue, représentée, discutée et réfléchie en tant que telle. Ainsi, les personnes concernées peuvent se définir, se comprendre, mettre des mots sur leurs ressentis et leurs parcours de vie mais aussi se reconnaître, se rassurer, échanger, se regrouper, acquérir une visibilité, revendiquer des droits… Toutes ces lettres, tous ces mots, représentent la diversité des sexualités, des préférences et des genres.

Le petit « + » à la fin du sigle LGBTQIA+ est justement là pour reconnaître cette diversité en symbolisant l’ensemble des (sous-)groupes qui ne sont pas nommés au préalable et qui existent hors du champ hétéronormatif et cisnormatif.

Le terme queer est, quant à lui, un terme générique, qui englobe l’ensemble des minorités sexuelles et/ou affectives et de genre qui ne se définissent ni comme hétérosexuelles, ni comme cisgenres. Celui-ci est souvent utilisé pour s’affranchir des étiquettes et affirmer une identité plus large, hors des normes de la société, mais aussi hors des catégories Lesbienne, Gay et Bisexuel·le parfois vécues comme restrictives

Tu es élève, tu veux agir pour lutter contre les violences et l'intolérance

• J'alerte lorsque je vois un ami en danger ou je lui donne ce contact: Le service d’écoute, d’aide aux victimes et  témoins d’homophobie, de transphobie et de biphobie – https://ecoute.contrelhomophobie.org/ – est mise à disposition et accessible par téléphone (0 810 20 30 40 ou 01 41 83 42 81, tous les jours de 8h à 23h), par courrier électronique et par chat.
• Au CVL, je porte le message
• Guide paroles d'ados

Tu es prof, tu veux agir sur la lutte contre les LBGT+phobies

• Parlons pratique, le podcast qui vous aide à changer de regard

• Le Guide d'accompagnement.
• Je me responsabilise, je construis une réponse adaptée
• Mettre en place des actions
• Intervention de CONTACT, quelques exemples: épisode 1, épisode 2, épisode 3
• Ressources pédagogiques d'accompagnement (Français et QR Codes / Histoire, EMI, EMC)

• La plateforme Matilda : deux vidéos peuvent être mobilisées dans le cadre de séquences pédagogiques :

  • Les coming out (11’25) Imaginez quelle serait votre vie enfermé dans un placard ? L’homosexualité n’est pas source de souffrance, mais l’homophobie oui !

  • Les injures (6’16) L’injure n’est pas un mot comme un autre. Elle blesse et c'est un outil redoutable pour contrôler et mettre à l’écart certaines personnes.

• Le Jeu de l'oie « Non au harcèlement sexiste et sexuel, homophobe »Disponible au CDI : un support de prévention ludique créé par la MAE, avec le soutien du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse, qui a pour objectif de sensibiliser les adolescents aux différentes formes de harcèlement.
• Guide paroles de PRO

En films, en images.

Le CDI a concocté pour vous une sélection de films: documentaires et fictions pour aborder questionnements, sentiments et sexualité. 

SUR DEMANDE.

•  120 battements par minute de Robin Campillo (2017).1988, l’Angleterre de Margaret Thatcher. Jean, professeure d’éducation physique, est obligée de cacher son homosexualité, surtout depuis le vote d’une loi stigmatisant la communauté gay. C’est sans compter sur une nouvelle étudiante qui menace de révéler son secret.

• Blue Jean de Georgia Oakley (2022). 1988, l’Angleterre de Margaret Thatcher. Jean, professeure d’éducation physique, est obligée de cacher son homosexualité, surtout depuis le vote d’une loi stigmatisant la communauté gay. C’est sans compter sur une nouvelle étudiante qui menace de révéler son secret.

• Pride de Matthew Warchus (2013). 1984 en Grande-Bretagne : alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d’activistes gay et lesbien décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève.

• Rafiki de Wanuri Kahiu (2018). A Nairobi, au Kenya, les chemins de Kena et Ziki se croisent : c'est le coup de foudre. Les jeunes filles apprennent à s'aimer, alors que leurs pères respectifs s'affrontent lors des élections locales. Mais, au sein d'un pays où leur amour est interdit, les jeunes filles font face au poids des traditions et de la religion.

• Tomboy de Céline Sciamma (2010). Laure,10 ans, est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michaël, un garçon comme les autres… Et Lisa d'en tomber amoureuse.

• Naissance des pieuvres de Céline Sciamma (2007). L’été quand on a 15 ans. Rien à faire si ce n’est regarder le plafond. Elles sont trois : Marie, Anne, Floriane. Dans le secret des vestiaires leurs destins se croisent et le désir surgit...

• Quand on a 17 ans de André Téchiné (2016). Élève de terminale, Damien, 17 ans, habite une petite ville des Pyrénées. Marianne, sa mère, est médecin, et Nathan, son père militaire, s'absente régulièrement pour effectuer des missions. Dans sa classe, il y a Thomas, le fils adoptif des Charpoul, un couple d’éleveurs qui vivote dans une ferme isolée. Garçon solitaire et introverti, Thomas se montre violent envers Damien, qu’il bouscule ou moleste sans raison.

• Le Dessous des cartes - Homosexualité : quels droits à la différence ? de Jean-Christophe Victor (2016). Documentaire. Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies, où elle figurait comme un trouble mental. Vingt-six ans après, Le dessous des cartes fait le point sur la situation des homosexuels dans le monde, évaluant les discriminations dont ils sont toujours l’objet, mais aussi les avancées des droits et des mentalités.

• L'Étincelle, une histoire des luttes LGBT+ de Benoît Masocco (2019). Documentaire. Une histoire de la lutte LGBT+ des années soixante à nos jours, après que l’étincelle des émeutes de Stonewall a embrasé l’action militante qui, de New York, devait se répandre partout dans le monde. De San Francisco à Paris en passant par Amsterdam, entre les premières Gay Pride, l’élection d’Harvey Milk, la « dépénalisation » française, l’épidémie du Sida et les premiers mariages homosexuels, ces quelques décennies de lutte s’incarnent au travers de nombreux témoignages d’acteurs et actrices de cette révolution arc-en-ciel.

• Fille ou garçon, mon sexe n'est pas mon genre de Valérie Mitteaux (2011). Documentaire. Kaleb a une trentaine d’années. Après avoir fait le choix de "transitionner" (passer du féminin au masculin), il participe à des ateliers pour s’approprier sa masculinité. Lynn, lui, n’a jamais suivi de traitement hormonal. Il s’est autoproclamé "homme" et le revendique dans un one-man-show.

• The Celluloid Closet  de Rob Epstein, Jeffrey Friedman (1995). Documentaire. Comment Hollywood a-t-il représenté l'homosexualité ? Clichés, doubles-sens et allusions cachées... Un siècle de cinéma puritain et populaire décrypté avec malice. Où l'on découvre que même certaines stars, tel Charlton Heston dans "Ben Hur", n'avaient pas forcément saisi toute l'ambigüité de leur partition...

Un CDI aux couleurs des FIERTES!

• Viens décorer le Cdi aux couleurs du mouvement et des luttes queer!

Le rouge pour la vie, l'orange pour le réconfort, le jaune pour le soleil, le vert pour la nature, le bleu pour l'art et le violet pour la spiritualité.

• Mangas, romans graphiques, articles, documentaires... une sélection qui brille***

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